dimanche 4 août 2013

Web et garde d'animaux : je prends ton labrador si tu héberges Médor


La Gardoise Claude Sabrié garde le beauceron de deux Héraultais.
La Gardoise Claude Sabrié garde le beauceron de deux Héraultais. (© D.R)
Blandine Damour a lancé son portail spécialisé dans l'échange de garde d'animaux entre particuliers il y a un an. Elle compte à présent 3 000 adhérents dont une bonne centaine en Languedoc-Roussillon.
Elle a tout essayé. Sans trouver la solution pour partir sereine en laissant Bella, son labrador noir, en bonne compagnie. Claude Sabrié, basée sur Générac dans le Gard, n’a pu se résigner à amener sa chienne dans un chenil. "Je l’ai fait une fois mais je n’étais pas tranquille." Pas convaincue non plus par le service des pet-sitters qui pullulent sur la toile. "C’est cher et rien ne dit que celui qui officie sait appréhender les animaux."
3 000 adhérents dont une bonne centaine en Languedoc-Roussillon
Alors la Gardoise cherche, bien déterminée à prendre des vacances. Finit par trouver animal-futé, un site qui met en relation les propriétaires d’animaux domestiques dans le même cas qu’elle. Le principe de ce service pensé par Blandine Damour, à Aix-en-Provence, est simple. C’est un échange de bons procédés. De l’entraide. On confie durant son absence son animal domestique à un particulier, et à charge de revanche, on lui garde son chien ou son chat dès qu’il y a nécessité. Blandine Damour a lancé son portail il y a un an et compte à présent 3 000 adhérents dont une bonne centaine en Languedoc-Roussillon.
"Sans que cela les ruine et en toute confiance"
Tous les animaux ont droit au gardiennage entre particuliers sur le site : les chevaux, les lapins, les rongeurs, les visons, et même les poissons rouges. "Il n’y avait aucun site de ce style en France alors que c’est répandu chez les Anflo- saxons." 69 % des propriétaires d’animaux ont besoin d’une solution de garde pendant les vacances, les week-ends, lors de déplacements professionnels ou d’hospitalisation. "Sans que cela les ruine et en toute confiance."
"On le sent tout de suite si ça va faire l’affaire"
L’adhésion au site est de 30 € à l’année et les adhérents d’animal-futé et leurs compagnons domestiques se rencontrent dans un premier temps pour voir si tout le monde se correspond. "On le sent tout de suite si ça va faire l’affaire", observe Claude Sabrié, qui vient de prendre une dizaine de jours Ishka, le petit chien d’une Nîmoise, et garde à présent Scott le beauceron de deux Héraultais en congés. Son labrador Bella a de la compagnie pour jouer et en septembre, quand sa propriétaire partira en vacances, elle aura un foyer pour l’accueillir.
UN FREIN

La difficulté de faire garder un animal est l’un des principaux freins à l’adoption. 20 % des Français déclarent que s’ils ne s’entourent pas de bêtes, c’est pour éviter d’être confrontés à cette contrainte.

source Midi Libre