Des pesticides interdits étaient encore utilisés en 2012 en Languedoc-Roussillon
Des pesticides interdits depuis 2003 et 2004, comme la simazine et la terbuthylazin, employées également comme herbicides, étaient encore utilisés en 2012 en Languedoc-Roussillon, selon le rapport de la qualité de l'eau potable, présenté, ce mardi, à Montpellier, par l'Agence régionale de santé.
© VF3 LR illustration
"Bien que ces produits soient interdits depuis plusieurs années, les substances actives de la simazine et du terbuthylazin et surtout leurs métabolites sont très présentes", explique l'ARS dans son bilan.
Des utilisations récentes de produits interdits dans le Gard et l'Hérault
Dans le Languedoc-Roussillon, "la plupart des cas de non-conformité confirmés peuvent être rattachés à la présence d'activité agricole dans le bassin versant du captage, principalement la viticulture mais aussi, notamment dans le Gard et la frange est de l'Hérault, le maraîchage et l'arboriculture", a affirmé l'ARS, au cours d'une conférence de presse.
Rappelant que la "demi-vie (temps nécessaire pour que la moitié du produit soit éliminée, NDLR) estimée de la simazine est proche de 2 ans" et celle de la terbuthylazin est "de 46 jours", l'ARS indique que dans d'autres régions, la Bretagne par exemple, les traces de ces produits ont totalement disparu de l'eau.
Des pesticides illégaux qui pourraient provenir d'Espagne
Selon l'agence, cette utilisation de pesticides interdits n'altère pas la qualité de l'eau de la région où près de 97% de la population a été desservie par une eau respectant en permanence la limite de qualité pour les pesticides contre 95,5% pour la France entière.
Ces pesticides proscrits en France ont probablement été ramenés d'Espagne où ils ont été frappés d'interdictions plus tardivement, a estimé Dominique Keller, directeur de la santé publique et de l'environnement à l'ARS.
Tous les départements de la région ne sont d'ailleurs pas touchés de façon égale par les pesticides. Ainsi l'ARS, note "la situation particulière" de la Lozère, où "quasiment aucune présence de pesticides n'a été détectée et "aucune situation de non conformité, même ponctuelle" relevée.
Pour le reste (bactériologie, nitrate, arsenic), l'étude qui porte sur la période 2010-2012 révèle une qualité d'eau en progression, et plutôt au dessus de la moyenne nationale.
Source : Fr3 LR
Des pesticides interdits depuis 2003 et 2004, comme la simazine et la terbuthylazin, employées également comme herbicides, étaient encore utilisés en 2012 en Languedoc-Roussillon, selon le rapport de la qualité de l'eau potable, présenté, ce mardi, à Montpellier, par l'Agence régionale de santé.
© VF3 LR illustration
"Bien que ces produits soient interdits depuis plusieurs années, les substances actives de la simazine et du terbuthylazin et surtout leurs métabolites sont très présentes", explique l'ARS dans son bilan.
Des utilisations récentes de produits interdits dans le Gard et l'Hérault
Dans le Languedoc-Roussillon, "la plupart des cas de non-conformité confirmés peuvent être rattachés à la présence d'activité agricole dans le bassin versant du captage, principalement la viticulture mais aussi, notamment dans le Gard et la frange est de l'Hérault, le maraîchage et l'arboriculture", a affirmé l'ARS, au cours d'une conférence de presse.
Rappelant que la "demi-vie (temps nécessaire pour que la moitié du produit soit éliminée, NDLR) estimée de la simazine est proche de 2 ans" et celle de la terbuthylazin est "de 46 jours", l'ARS indique que dans d'autres régions, la Bretagne par exemple, les traces de ces produits ont totalement disparu de l'eau.
Des pesticides illégaux qui pourraient provenir d'Espagne
Selon l'agence, cette utilisation de pesticides interdits n'altère pas la qualité de l'eau de la région où près de 97% de la population a été desservie par une eau respectant en permanence la limite de qualité pour les pesticides contre 95,5% pour la France entière.
Ces pesticides proscrits en France ont probablement été ramenés d'Espagne où ils ont été frappés d'interdictions plus tardivement, a estimé Dominique Keller, directeur de la santé publique et de l'environnement à l'ARS.
Tous les départements de la région ne sont d'ailleurs pas touchés de façon égale par les pesticides. Ainsi l'ARS, note "la situation particulière" de la Lozère, où "quasiment aucune présence de pesticides n'a été détectée et "aucune situation de non conformité, même ponctuelle" relevée.
Pour le reste (bactériologie, nitrate, arsenic), l'étude qui porte sur la période 2010-2012 révèle une qualité d'eau en progression, et plutôt au dessus de la moyenne nationale.
Source : Fr3 LR