mardi 2 avril 2013


Montpellier : ils découvrent une souris dans un sachet de légumes surgelés

NICOLAS ZARROUK
03/04/2013 Midi Libre
Un rongeur en partie démembré trouvé au milieu des carottes et des petits pois... mais "ce genre de cas reste rare et isolé" affirme le directeur de l’hypermarché.
Un rongeur en partie démembré trouvé au milieu des carottes et des petits pois... mais "ce genre de cas reste rare et isolé" affirme le directeur de l’hypermarché. (D.R)
Mauvaise surprise pour un couple Montpelliérain : pour préparer une soupe pour leur enfant, ils découvrent une souris dans un sachet de légumes surgelés...
Soupe à la grimace pour ce couple de Montpellierains qui, au début du mois de février, fait une surprenante découverte en préparant un potage pour leur enfant de 2 ans. "En versant le contenu d’un sachet de légumes surgelés dans la passoire, on a aperçu une forme noirâtre."
Un rongeur en partie démembré 
L’aliment non identifié, perdu au milieu des carottes et des petits pois, n’est autre qu’un rongeur en partie démembré. "On a d’abord été surpris. Puis, très vite, on s’est rendu compte que la souris aurait pu passer au mixeur et être ingérée par notre fils."
Le couple prend alors contact avec le service consommateur de la grande surface pour faire retirer de la vente le produit surgelé. "C’est le directeur et son responsable de la sécurité qui nous ont reçus, précise le jeune papa. Ils nous ont assuré qu’ils s’occupaient du dossier."
Tous les sachets de légumes vérifiés
Un par un, les sachets de légumes vont êtres vérifiés et fouillés par les services du magasin, comme il en est d’usage, sans nouvelle découverte.
"Nous avons pris toutes les précautions nécessaires. La seule chose que nous n’ayons pas vérifiée, ce sont les dires de ce couple. Mais la politique de l’enseigne est de croire ses clients sur parole", précisait, hier, le directeur de la grande surface.
"Un événement malheureux mais qui reste très rare"
Le produit incriminé, en l’occurence de Casino, vendu dans plusieurs enseignes nationales et sous différentes marques, proviendrait d’une petite PME de Bretagne. Bien loin, donc, des scandales sanitaires internationaux qui agitent ces derniers temps la sphère agroalimentaire, comme le rappelle le directeur.
"C’est un événement malheureux mais qui reste très rare. Le système de surveillance sanitaire français est aujourd’hui l’un des plus performants d’Europe. Tous les jours, c’est plus d’une centaine de produits, rarement d’origine française, qui sont retirés de la vente à la suite d’une alerte."
Une demande de dommages et intérêts
Un sentiment partagé par Rémi et sa compagne, conscients que ce genre de désagréables découvertes reste rare. Aujourd’hui, c’est contre les assurances du magasin que le couple est en colère.
"Nous avons fait une demande de dommages et intérêts de 1 500 €. Aux vues des faits, ce n’est vraiment pas grand-chose. Mais depuis deux mois, aucunes nouvelles de l’assureur… Pire, on nous a fait comprendre à demi-mots que comme nous n’avions pas mangé l’animal, le préjudice restait à démontrer."
Ils craignent aujourd’hui que la montagne administrative, à laquelle ils font face, n’accouche... d’une souris.