
CASTORS HÉRAULTAIS CHOUCHOUTÉS !
Il y a plus d’un siècle de cela, le Castor d’Europe coulait des jours paisibles dans le département de l’Hérault. Mais l’Homme, attiré par sa fourrure, l’a persécuté sans relâche. Et l’a massacré massivement. Jusqu’à ce qu’il disparaisse complètement de nos contrées. Dans les années 80, sans doute guidé par son devoir de mémoire, quelques représentants de la race humaine l’ont réintroduit. « Depuis, on peut observer plus d’une centaine d’individus, le long des fleuves Vidourle et Hérault. Même si le comptage est extrêmement complexe », explique Valérian Tabard, chargé de l’opération ‘Team Castor’ auprès de la LPO de l’Hérault (1). C’est cette initiative, qui vient tout juste d’être récompensée par la Fondation Nicolas Hulot.
Car compter la population des castors, espèce protégée, est devenu l’obsession de Valérian Tabard, et ce afin de mettre à jour les données naturalistes. « Le problème c’est que c’est un petit animal extrêmement compliqué à observer. D’abord parcqu’il vit la nuit. Ensuite parcequ’il est très malin », explique le scientifique. Aussi a-t-il eu l’idée de faire appel à la population pour l’aider dans son entreprise. « Nous organisons des formations de terrain (2) aux cours desquelles nous apprenons au grand public à relever les indices de sa présence. Des données que nous leur demandons ensuite de nous transférer ». Et des indices laissés par les castors, il y en a moult. Car ils aiment leurs habitudes. « Ils prennent toujours le même chemin, creusant des sentiers dans l’herbe, des traces dans le sable, ou encore des toboggans naturels », détaille Valérian. Mais l’indice le plus révélateur, c’est le bois grignoté. « Le castor est un ingénieur du fleuve. Il gère son territoire, et prévient sa régénération ».
Plus que la dotation (1 000€) délivrée par la Fondation Hulot – qui représente deux jours de travail pour la LPO – c’est surtout la reconnaissance du travail accompli pour tous les bénévoles de l’association qui est importante. Et aussi la reconnaissance de nos amis castors. Sébastien Hoebrechts
(1) La Ligue de Protection des Oiseaux de l’Hérault œuvre pour la protection de la biodiversité en général, et donc aussi pour celle des loutres et des castors.
(2) Renseignements sur herault.lpo.fr – Inscriptions : valerian.tabard@lpo.fr
Car compter la population des castors, espèce protégée, est devenu l’obsession de Valérian Tabard, et ce afin de mettre à jour les données naturalistes. « Le problème c’est que c’est un petit animal extrêmement compliqué à observer. D’abord parcqu’il vit la nuit. Ensuite parcequ’il est très malin », explique le scientifique. Aussi a-t-il eu l’idée de faire appel à la population pour l’aider dans son entreprise. « Nous organisons des formations de terrain (2) aux cours desquelles nous apprenons au grand public à relever les indices de sa présence. Des données que nous leur demandons ensuite de nous transférer ». Et des indices laissés par les castors, il y en a moult. Car ils aiment leurs habitudes. « Ils prennent toujours le même chemin, creusant des sentiers dans l’herbe, des traces dans le sable, ou encore des toboggans naturels », détaille Valérian. Mais l’indice le plus révélateur, c’est le bois grignoté. « Le castor est un ingénieur du fleuve. Il gère son territoire, et prévient sa régénération ».
Plus que la dotation (1 000€) délivrée par la Fondation Hulot – qui représente deux jours de travail pour la LPO – c’est surtout la reconnaissance du travail accompli pour tous les bénévoles de l’association qui est importante. Et aussi la reconnaissance de nos amis castors. Sébastien Hoebrechts
(1) La Ligue de Protection des Oiseaux de l’Hérault œuvre pour la protection de la biodiversité en général, et donc aussi pour celle des loutres et des castors.
(2) Renseignements sur herault.lpo.fr – Inscriptions : valerian.tabard@lpo.fr
http://www.direct-montpellier-plus.com/2015/02/24/castors-heraultais-chouchoutes-13994