mercredi 21 août 2013

Découverte d’une planète dont l’année dure 8 heures


Même si la NASA a expliqué, jeudi 15 août, qu'elle renonçait à réparer le système de positionnement de son télescope spatial Kepler, ce champion de la chasse aux planètes extra-solaires n'a pas fini de combler les astronomes. Non seulement l'agence spatiale américaine a bon espoir de le reconvertir à distance pour d'autres tâches scientifiques, mais en plus de cela, les chercheurs sont loin d'avoir exploitétoutes les données que l'engin a enregistrées depuis sa mise en service, en 2009. Comme c'est souvent le cas avec les missions spatiales, même lorsqu'elles sont mortes, leur héritage nourrit les scientifiques pendant des années.
Ainsi, dans une étude publiée le 16 août par The Astrophysical Journal, une équipe américano-danoise vient d'annoncer avoir pratiqué une nouvelle analyse des données de Kepler dans un but bien particulier : mettre la main sur des exoplanètes à révolution ultra-courte, c'est-à-dire des astres qui font le tour de leur étoile en moins d'un de nos jours terrestres, voire en moins d'une demi-journée. Après avoir balayé le catalogue de quelque 150 000 étoiles surveillées par Kepler, ils se sont retrouvés avec une vingtaine de candidates. Parmi elles, une planète si proche de son étoile qu'elle en fait le tour en 8 heures et demie, ce qui la place dans le peloton de tête des planètes dont les "années" s'écoulent le plus vite. A titre de comparaison, la révolution de Mercure, la planète la plus proche du Soleil, dure 88 jours terrestres. La nouvelle venue, un peu plus grosse que la Terre, a été détectée par ses passages répétés entre Kepler et son étoile. Le télescope spatial a en effet été conçu pour repérer les minuscules baisses de luminosité de l'étoile que ces transits provoquent.
Baptisée Kepler-78b, cette petite exoplanète a toutes les caractéristiques de l'enfer. Selon ses découvreurs, la température qui règne à sa surface étant comprise entre 2 000 et 2 800 °C, l'astre est recouvert d'un océan de lave. Il est aussi très probable que la plus grande partie de son atmosphère a été arrachée par les flux de particules et de rayons ultra-violets émis par son étoile. Dans ces conditions dantesques, il n'y a sans doute aucune chance que la vie soit possible sur Kepler-78b. Comme le résume Joshua Winn, astrophysicien au MIT et co-auteur de l'étude,"il faut vraiment tirer sur son imagination pour envisager une vie dans un monde de lave. En tout cas, nous ne survivrions pas là-bas."
Même si elle entre dans la catégorie très fermée des exoplanètes dont la révolution dure moins d'une journée terrestre, Kepler-78b est loin d'avoir le record en la matière. Celui-ci appartient à KOI-1843b, une planète qui fait le tour de son étoile en un peu plus de 4 heures. Cette incroyable proximité avec l'étoile a des conséquences intéressantes pour les astronomes, puisqu'elle leur permet... de deviner la composition de la planète. Il ne peut en effet s'agir d'une planète gazeuse, comme Jupiter, ni d'une planète rocheuse, comme la Terre, car si c'était le cas, les énormes forces de marée exercées par la masse de l'étoile la disloqueraient. Selon un article que la même équipe d'astrophysiciens a fait paraître le 29 juillet dans The Astrophysical Journal LettersKOI-1843b est donc majoritairement composée de fer, avec une part rocheuse ne dépassant pas les 30 %. Après les planètes-océans révélées en mai, voici donc venu le temps des planètes de lave et des planètes de fer...

mardi 20 août 2013

Nous avons déjà épuisé les ressources de la Terre pour 2013

Dès ce mardi, la population mondiale va vivre "à crédit" après avoir consommé la totalité des ressources que notre planète est capable de renouveler en un an.

Nous avons déjà épuisé les ressources de la Terre pour 2013 Nasa/JPL-Caltech
Nous avons déjà épuisé les ressources de la Terre pour 2013 Nasa/JPL-Caltech
Dès ce mardi 20 août, nous avons épuisé les ressources de la Terre pour 2013, déplore le Fonds mondial pour la Nature (WWF). A cette date, la population mondiale a déjà consommé la totalité des ressources naturelles que notre planète est capable de renouveler en un an : nous allons vivre "à crédit".
Les hommes ont atteint ce plafond pour la première fois le 19 décembre 1987. Ce "World Overshoot Day" n’a fait depuis que se rapprocher du début de l’année. Le WWF estime aujourd'hui que plus d’une planète et demie serait nécessaire pour combler les besoins de l’humanité. Il en faudrait même deux d’ici 2050.
C'est le Qatar qui obtient le bonnet d'âne : il faudrait pas moins de 6,6 Terres si toute la population mondiale vivait comme les Qataris. Les plus grosses empreintes écologiques sont ensuite celle du Koweït, des Emirats arabes unis, du Danemark et des Etats-Unis. A l'autre bout du classement, on trouve l’Afghanistan, le Timor-Oriental et la Palestine.

lundi 19 août 2013

Un escargot naît… à l'intérieur de son genou

Un petit garçon qui s'était blessé sur la plage a eu la surprise de voir un gastéropode sortir de son genou quelques semaines plus tard.
Des escargots de mer SUPERSTOCK/Sipa
Des escargots de mer SUPERSTOCK/Sipa
Paul Franklin, un petit garçon américain âgé de 4 ans, a eu la surprise de voir un escargot sortir… de son genou, rapporte le "Huffington post", citant la chaîne CBS. Il s'était blessé sur la plage quelquesjours plus tôt, lors de vacances en Californie. Depuis, son genou avait gonflé, malgré une cure d'antibiotiques pour soigner l'infection.
Et pour cause : le "petit rocher" que sa mère a cru voir dans la plaie n'était autre qu'un petit escargot de mer. Le gastéropode était vivant. Il aurait pénétré dans la plaie de l'enfant lorsqu'il était à l'état d'œuf. Paul a décidé de conserver l'escargot, qu'il a adopté et nommé Turbo.

samedi 17 août 2013

Des séismes sans précédent historique sont possibles en Europe


 Une cartographie inédite devrait déboucher sur une réévaluation des normes parasismiques.
"Il reste beaucoup à faire pour améliorer l'évaluation du risque sismique." Fabrice Cotton, professeur de sismologie à l'université Joseph-Fourier (Grenoble-I), fait partie de la cinquantaine de scientifiques qui viennent de dresser les premières cartes harmonisées de l'aléa sismique à l'échelle de l'Europe, dans le cadre du programme Share (Seismic Hazard Harmonization in Europe). Un outil précieuxpour les services chargés de l'élaboration des normes parasismiques comme pour les industriels exploitant des installations sensibles.

La géographie générale de la sismicité sur le continent européen est connue. Elle résulte, principalement, de l'affrontement entre les plaques tectoniques africaine et eurasienne. Le danger est le plus fort en Turquie, en Grèce et dans la péninsule des Balkans, en Italie et en Roumanie.

En France métropolitaine, où les zones les plus actives sont les Pyrénées, les Alpes, le Jura et le fossé rhénan, suivis du Massif armoricain et du Massif central, le seul tremblement de terre de magnitude supérieure à 6 depuis un siècle a été celui de Lambesc (Bouches-du-Rhône), qui fit 46 morts le 11 juin 1909.
"Nous n'en sommes qu'au tout début de la compréhension du fonctionnement des failles, souligne pourtant M. Cotton. Faute de connaissances suffisantes, l'aléa sismique est encore mal évalué."
Cette évaluation repose, pour les décennies récentes, sur les mesures des instruments terrestres sous-marins ou satellitaires qui enregistrent les déformations de la croûte terrestre. Et, pour les périodes plus anciennes, sur les archives du dernier millénaire. Ainsi du tremblement de terre de Bâle, en 1356, qui ravagea un vaste territoire à cheval sur la Suisse, la France et l'Allemagne. Ou de celui de Lisbonne, en 1755, responsable de 50 000 à 100 000 morts.
CENTRALES NUCLÉAIRES, BARRAGES HYDRAULIQUES OU SITES INDUSTRIELS CLASSÉS
Mais, prévient le chercheur, "il peut se produire des secousses beaucoup plus fortes que les séismes historiques de référence". Témoin, la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011. Le séisme de Tohoku, qui, avec le tsunami qui l'a suivi, a fait 19 000 morts et a dévasté la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, était de magnitude 9, alors que les tremblements de terre de référence dans la région ne dépassaient pas 7,3. En outre, ajoute le sismologue,"des failles bloquées généreront, un jour, des séismes là où l'on n'en a pas observé par le passé".
Or c'est en fonction des séismes historiques qu'est calculée jusqu'à présent la robustesse des centrales nucléaires, des barrages hydrauliques ou des installations industrielles classées, notamment de la chimie. Le séisme de Bâle a ainsi servi de référence à EDF pour la centrale nucléaire alsacienne de Fessenheim. D'où la nécessité de mieux quantifier l'aléa sismique, c'est-à-dire la probabilité de secousses dans une zone et une période de temps données.
Tel était l'enjeu du programme Share. Fédérant treize pays – dont la Turquie et l'Algérie –, pour un coût de 4,1 millions d'euros financé à 80 % par l'Union européenne, il a mobilisé pendant quatre ans sismologues, tectoniciens, géodésiens et ingénieurs du génie civil. Avec, côté français, l'Institut des sciencesde la Terre (universités de Grenoble et de Savoie, CNRS, IRD, LCPC) et le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM).
Les scientifiques ont passé en revue les données historiques et les enregistrements depuis trente ans. Pour tenir compte de la possibilité d'événements telluriques plus violents que ceux documentés dans le passé, ils ont revu à la hausse les magnitudes maximales envisagées, de 0,5 à 1 degré supplémentaire, un niveau de plus sur l'échelle de Richter équivalant à une multiplication par 32 de l'énergie libérée. Ils ont aussi construit de nouveaux modèles de prédiction des vibrations du sol adaptés au contexte géologique européen, en intégrant les incertitudes. Enfin, ils ont produit des cartes probabilistes de l'aléa sismique en Europe.
ÉVALUER L'ALÉA SISMIQUE À L'ÉCHELLE DE LA PLANÈTE
Cette cartographie prédit, par exemple, le niveau de vibrations que pourraient subirdes bâtiments, avec une probabilité de 10 %, dans les cinquante ans à venir. Ou, avec une probabilité de 5 %, dans les cinq prochains siècles. Des échelles de temps qui couvrent la durée de vie de la plupart des constructions et sites industriels, l'objectif final étant d'affiner les futures règles parasismiques européennes.
Ce n'est qu'un début. Un nouveau projet de recherche (Strest), qui démarrera en octobre pour trois ans et auquel sont associés des industriels, va étudier les tests de résistance les mieux à même de prémunir les "infrastructures critiques" contre les aléas naturels. Et confronter les méthodes d'évaluation des événements extrêmes, séismes, crues ou tsunamis.
L'Europe n'est pas seule à creuser ce sillon. Un programme mondial, le Global Earthquake Model, qui réunit des partenaires publics et privés, vise à évaluer l'aléa sismique à l'échelle de la planète. Une façon de "partager les connaissances entre pays avancés et pays en développement", commente Fabrice Cotton, face à un risque naturel auquel les nations les plus pauvres sont aussi les plus vulnérables.

vendredi 16 août 2013

PHOTO. L'image incroyable d'un requin mangé par un requin

Le Huff Post 
INSOLITE - Après le requin dans le métro, le requin dans le requin. Voilà la scène que des chercheurs de l'Université du Delaware ont immortalisé et partagé sur Facebook à la fin du mois de juillet.
Avant cette "requinception", comme ceci est qualifié par nos confrères américains duHuffPost, il était question pour les scientifiques de récupérer des requins qu'ils avaient "marqués" en les appâtant avec un menhaden (poisson de la famille des harengs).
sharkception
Adyoulike

Explications
Un premier requin "petit modèle", une roussette de 90 cm, se jette sur l'appât comme les chercheurs s'y attendaient. Quelques secondes après, c'est un requin tigre de trois mètres qui engloutît la première prise à la plus grande surprise des chercheurs.
Ce dernier sera marqué et relâché vivant par les scientifiques. Victime collatérale de cette journée d'étude, la roussette quant à elle, a terminé dans l'estomac du requin tigre.

L'olinguito, un petit mamifère carnivore découvert dans les Andes Il ressemble à un chat avec une tête d'ours en peluche.




Un olinguito sur une photo non datée, transmise par la Smithsonian Institution de recherche scientifique.
Un olinguito sur une photo non datée, transmise par la Smithsonian Institution de recherche scientifique. (GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

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La découverte d'une nouvelle espèce de mammifère est un événement rare. Jeudi 15 août, des scientifiques ont annoncé (en anglais) qu'ils avaient identifié la première nouvelle espèce de carnivores sur le continent américain depuis trente-cinq ans : l'olinguito.
Ce mystérieux petit mammifère ressemble à un chat avec une tête d'ours en peluche. Il est le dernier membre découvert de la famille des Procyonidae, à laquelle appartiennent notamment les ratons laveurs ou les kinkajous, précisent ces zoologistes. Pesant environ900 grammes, l'olinguito a de grands yeux, une fourrure de couleur brune tirant sur l'orange et vit dans les forêts brumeuses de Colombie et d'Equateur, où les populations locales l'appellent "neblina", brume en espagnol.
La nouvelle espèce a été identifiée à partir de spécimens conservés depuis un siècle dans des musées, mais pris jusqu'ici à tort pour d'autres espèces déjà connues. "La découverte de l'olinguito par la science montre que le monde n'a pas été complétement exploré et renferme encore des secrets", a commenté Kristofer Helgen, conservateur du département des mammifères au Musée d'histoire naturelle de Washington et responsable de l'équipe de recherche à l'origine de cette étude publiée dans la revue américaine Zookeys. Il a ajouté : "Si de nouveaux carnivores peuvent encore être découverts, quelles autres surprises nous attendent ?
"

mardi 13 août 2013

Pollution en Indonésie : un photographe découvre des vagues et des étendues de déchets


POLLUTION -
 Le photographe Zak Noyle a fait une triste découverte lors d'un voyage à Java, en Indonésie. Connues pour leur beauté et leur puissance, les vagues dans cette région du monde ont effectivement quelque peu changé.

Alors qu'il s’apprêtait à faire des photos du surfer Dede Surinaya près d'une petite crique, le photographe a remarqué que l'eau était couverte de détritus, d'après le site GrindTV. La première ville à la ronde a beau être à des kilomètres, de forts courants ont ramené en masse des déchets provenant de l'une des îles les plus polluées du monde, Java.
zaknoyle
"C'était fou. Je n'arrêtais pas de voir des sachets de nouilles flotter à côté de moi", raconte Zak Noyle à GrindTV. "C'était vraiment répugnant. Je me suis dit à plusieurs reprises que j'allais probablement voir un cadavre flotter".
indonesia
L’Indonésie, un pays qui regroupe plus de 17.000 îles, souffre actuellement d'un important problème de pollution de ses eaux. Certains centres-villes ont un service de collecte des ordures quasiment absent, voire inexistant. Les habitants sont donc contraints de jeter leurs déchets dans les rues ou les rivières. Des déchets qui finissent inévitablement dans la mer.
Souvent, la seule autre option pour les indonésiens est de brûler leurs détritus. L'incinération des déchets est cependant tout aussi néfaste, bien que moins visible, pour l'environnement.
Anna Cummings, co-fondatrice de 5 Gyres, une association qui navigue sur les eaux du monde entier à la recherche de pollution plastique, a expliqué à nos collègues américains du HuffPost que le manque d'éducation n'était pas le principal responsable:
"Nous avons rencontré beaucoup de personnes qui veulent bien faire les choses mais qui n'ont pas accès à des dispositifs basiques pour la collecte des ordures. L'odeur du plastique qui brûle est omniprésente. La juxtaposition de la beauté du paysage et l'impressionnante pollution à Bali, par exemple, était déchirante.
indonesiatrash

lundi 12 août 2013

Montpellier : visite libre du zoo... c'est demain , Mardi...


Les ours de Syrie
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Les ours de Syrie
(ARCHIVES)
Oyez les enfants, c'est demain, mardi...
De 10 h à 12 h, le zoo de Lunaret propose une visite guidée. L’occasion pour les participants de découvrir la gestion et le fonctionnement d’un grand parc zoologique (coulisses, rôle dans la sauvegarde des espèces menacées, historique, projets en cours et anecdotes). Attention, cette visite est gratuite mais l’inscription est obligatoire au 04 99 61 45 43.

Hérault : un service d'urgences pour la faune sauvage


Opéré à Ganges, dont l'hôpital est reconnu pour son expertise en chirurgie des oiseaux, l'aigle botte a repris son vol dix mois plus tard.
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Opéré à Ganges, dont l'hôpital est reconnu pour son expertise en chirurgie des oiseaux, l'aigle botte a repris son vol dix mois plus tard.
(Goupil Connexion)
L'association Goupil connexion recueille chaque jour 6 à 15 animaux blessés. Hiboux, chouettes, hirondelles, hérissons et écureuil... Tombé du nid ; égaré sur le bitume ; traqué par un chien ; croqué par un chat ; caillassé par un malveillant... 
Le tam-tam des garrigues résonne bien. Après sept ans de service, l’Hôpital de la faune sauvage a fait sa réputation dans le monde vétérinaire, l’associatif et le culturel. Espace relais et sentinelle, l’association reçoit depuis juin, "six à quinze animaux blessés chaque jour". Entre 2010 et 2012, "leur nombre avait déjà été multiplié par 4. L’an dernier, 831 animaux ont été soignés. Cette année, ce sera pire", prédit Cathy Audic, active de Goupil connexion.
200 patients et convalescents en ce moment
L’hôpital, pare aux urgences et nourrit les bébés en nurseries, les convalescents des deux grandes volières. Soit 200 hôtes en tout ce jour. Et "sans perdre de vue" le but premier de l’association : sensibiliser les quidams à la nature qui les entoure. À commencer par ceux qui font appel à l’hôpital.
Un bébé mésange ouvre le bec
"Certains veulent se débarrasser illico de la bestiole. D’autres découvrent le monde... Et après, voient ce qui se passe autour d’eux en réalisant queprendre soin est possible, il faut juste s’intéresser à l’autre et oser ! Un petit mésange qui ouvre le bec peut vivre, il suffit de connaître son régime." Demandez la recette à Goupil. Qui assure aussi des formations pour amateurs et pros et des animations grand public. "Ce n’est pas énorme ce que l'on fait, on ne sauve pas le monde, mais c’est possible donc on le fait."
CE DIMANCHE SOIR ET DEMAIN

Le mois d'août est celui de la liberté pour les hulottes prêtes à s'envoler.Ce soir, Goupil Connexion invite tous les curieux et intéressés à assister à l'ouverture des cages au camping Tivoli de Laroque. Demain, lundi 11 août, d'autres hulottes, un faucon hobereau et trois rolliers d'Europe seront libérés au mas d'Anglas de Brissac. 
DONS ET PARRAINAGES

En 1997, la vétérinaire Marie-Pierre Puech recueille un renardeau. Elle le soigne, le libère et lance Goupil connexion, "un club nature pour se préoccuper de ce qui nous entoure". En 2006, l’Hôpital de la faune sauvage est ouvert.
Les 40 actifs de Goupil connexion : 3 responsables, dont Catherine Audic, à la gestion ; 6 volontaires pour l’hygiène et les formations ; 3jeunes, dont 2 Espagnols, en Service civique ; 15 bénévoles au nourrissage et 10 aux travaux et transports. L'association fonctionne grâce aux dons et parrainages. Nourrir le bébé hulotte jusqu’à l’envol coûte 30 € et opérer un grand-duc, 500 €. (39 avenue du Vigan, Ganges ; 06 08 69 22 26)

CAMILLE-SOLVEIG FOL
source Midi Libre

dimanche 11 août 2013

Sud-Aveyron : crocodiles, pythons et varans bien acclimatés sur le Larzac


Maxime fait grâce aux caméléons de quelques criquets, sous les yeux de visiteurs intrigués.
Maxime fait grâce aux caméléons de quelques criquets, sous les yeux de visiteurs intrigués. (H. R.)
Le Reptilarium du Larzac, à Sainte-Eulalie-de-Cernon, est ouvert tout l'été. Au menu, crocodiles, pythons, varans, tortues et autres bestioles rampantes.
Si vous aimez les grosses bébêtes à sang-froid, celles qui rampent, s’enroulent et avalent tout, alors vous allez vous sentir chez vous àSainte-Eulalie-de-Cernon. En plus de son patrimoine templier et hospitalier, la petite commune a vu naître, il y a huit années, le Reptilarium du Larzac.
C’est Maxime, soigneur stagiaire recruté pour l’été, qui fait les présentations. "Ceux qui accrochent en premier les visiteurs sont les gros boïdés, à gauche en entrant." Il est vrai que les deux pythons molures qui occupent le premier vivarium ne passent pas inaperçus. Deux sœurs, (on ne peut pas les confondre, l’une est albinos) nées il y a douze ans de cela, dignes représentantes de cette espèce un peu effrayante, parmi les plus grosses du monde.
Varans, tortues et crocodiles
À côté, se prélassent quelques varans. "Ce sont les lézards les plus gros et les plus intelligents", détaille Maxime, qui a élevé des animaux avant d’en faire son métier. Derrière une autre vitre, c’est un python réticule de six mètres qui dort. Six mètres et cent kilos, on ne va pas le réveiller ! Les “crocos” représentent la grosse nouveauté du parc. Dans le fond, deux crocodiles mexicains se réchauffent au bord de leur mare. Ils seront bientôt plus nombreux, puisque Madame a cessé de s’alimenter, signe qu’elle attend un heureux événement…
Un crocodile nain africain
Un bestiaire auquel il faut ajouter un autre petit nouveau : un crocodile nain africain, âgé d’un an. S’il ne paye pas encore de mine, il pourra atteindre 1,80 m une fois sa croissance terminée. "C’est une espèce menacée, donc c’est bien que des parcs comme nous détiennent des spécimens à disposition pour envisager une reproduction."
Plusieurs animations par jour
On pourrait continuer longtemps à égrener les différents animaux du parc, on vous laisse les découvrir par vous-même. Pour rythmer la journée et proposer des animations au public, Maxime ouvre, plusieurs fois par jour, les cages de quelques animaux (inoffensifs, rassurez-vous), notamment pour les nourrir.
Aujourd’hui, ce sont les caméléons qui sont à l’honneur. Pendant qu’il leur propose quelques criquets pour le déjeuner, “Max” donne des détails au public. L’occasion d’apprendre, par exemple, que la couleur des caméléons ne dépend pas de l’endroit où ils se trouvent, mais de leur humeur du moment. Une façon intéressante d’éveiller la curiosité des familles présentes, qui ont subitement beaucoup de questions à poser.
"Avec certains animaux placides, comme le lézard fouette-queue, les enfants peuvent participer, en leur donnant des pissenlits." Pour les grands reptiles carnivores en revanche, mieux vaut laisser faire les pros…
Le Reptilarium du Larzac est ouvert tous les jours, de 10 h à 19 h 30. Adultes 8 €, enfants 6 € (gratuit en dessous de 3 ans). Des visites guidées sont organisées tous les jours, sur réservation, vers 17 h 30 (durée 1 h 30 environ). Téléphone : 05 65 61 32 08.
HUGO RICHERMOZ
source Midi Libre

samedi 10 août 2013

VIDEO. Farann, le chien qui ramasse les déchets sur la plage

"Il repère une bouteille, je lui demande de la prendre et je l'accompagne vers la poubelle dans laquelle il la dépose lui-même", raconte fièrement sa maîtresse.
Farann nettoie les plages bretonnes. (Capture d'écran Le Télégramme)
Farann nettoie les plages bretonnes. (Capture d'écran Le Télégramme)
C'est un chien plus écolo que certains vacanciers ! Farann est un jeune berger belge malinois de 3 ans. Il adore courir dans le sable, se baigner, jouer avec les bouteilles en plastique et… les jeter à la poubelle.
Tous les jours, rapporte "Le Télégramme", avant l'arrivée des baigneurs ou après le départ de ceux-ci, sa maîtresse, Claire Brouté, l'emmène se promener sur le sable des plages du sud du Finistère. Au cours de ces promenades, elle s'est aperçue que Farann trouvait régulièrement des bouteilles en plastique et autres objets salissant les plages bretonnes et les lui apportait. Elle a alors imaginé faire d’une pierre deux coups : nettoyer la plage et en même temps amuser animal de compagnie.
Pour perfectionner la technique de Farann, elle a demandé de l'aide à sa fille Morgane, éducatrice canin à Plomeur :
Elle m'a expliqué la démarche à suivre. Le chien savait déjà apporter, se lever… Quelques semaines de promenade ont suffi à mon chien pour comprendre ce que j'attendais de lui. Il repère une bouteille, je lui demande de la prendre et je l'accompagne vers la poubelle dans laquelle il la dépose lui-même. C'est tout !" se réjouit fièrement Claire Brouté dans les colonnes du quotidien.
Et Farran est, selon "Le Télégramme", devenu depuis un pro du ramassage des déchets. Rien ne lui échappe : gants, tongs, bidons, bouteilles. Bien que la plupart des plages soient interdites aux chiens, une tolérance particulière est même acquise pour Farran, "qui ne fait jamais sur le sable", assure sa maîtresse. 

Faut-il faire des devoirs de vacances ?

L'école est finie mais nos bambins doivent-ils continuer à travailler durant les vacances ? Conseils du pédagogue Philippe Meirieu.
Philippe Meirieu (Sarah Moon/FIDH)
Philippe Meirieu (Sarah Moon/FIDH)

 Angoissés par la peur de l’échec et baignés dans le culte de la performance, les parents se ruent sur les cahiers de vacances pour leurs bambins. Un "must have" de la valise ?
Philippe Meirieu : Tout comme les parents qui attendent le break des vacances, les enfants ont besoin d’une période de décompression et de repos. De plus, dans l’immense majorité des cas, les élèves n’ont pas besoin de devoirs de vacances sauf prescription de leurs enseignants. Les cahiers de vacances sont une opération commerciale. Dans la plupart des cas, les élèves ne dépassent pas la troisième ou la quatrième page : c’est un peu comme les bonnes  résolutions du jour de l’an qui ne tiennent pas sur la durée. Pour les enfants inquiets, stressés, l’idéal est de reprendre ses cahiers de l’année 15 jours ou trois semaines avant la rentrée.    
Les devoirs à la maison sont souvent un casse-tête pour les parents, alors durant l'été, l'entreprise s'annonce plus périlleuse encore... Avez-vous quelques conseils ?
Les parents n’ont pas à se substituer aux enseignants. Et encore une fois, s’il y a un conseil majeur, c’est de ne pas scolariser les vacances abusivement, en en faisant une école "Bis". L’idéal est de se lancer dans une activité dans laquelle il y a un enjeu intellectuel qui leur permet de progresser : rien n’est plus efficace que de réaliser une recette de cuisine pour vérifier s’il maîtrise la proportionnalité, de créer un itinéraire sur une carte IGN, de faire un herbier, gérer un petit budget pour faire une fête avec des amis ou retapisser la chambre pour se coller au mètre carré. Les vacances sont également un moment de partage, de collaboration intergénérationnelle.
… et un temps privilégié pour ouvrir un livre, une BD…
Oui, la lecture reste le parent pauvre du fait des rythmes de vie. Il faut les inciter à prendre ce temps pour lire. Plutôt que d’acheter un cahier de vacances, mieux vaut pousser la porte d’une libraire ou d’une bibliothèque pour que l’enfant choisisse deux ou trois livres qu’il aura envie de lire.