En France, la contamination des cours d'eau est "quasi généralisée"
L
Dans une note datée du 22 juillet et diffusé mercredi, le Commissariat général audéveloppement durable (CGDD) estime que la contamination des cours d'eau "est quasi généralisée en France, essentiellement par les herbicides en métropole et des insecticides en outre-mer".
Dans une note datée du 22 juillet et diffusé mercredi, le Commissariat général audéveloppement durable (CGDD) estime que la contamination des cours d'eau "est quasi généralisée en France, essentiellement par les herbicides en métropole et des insecticides en outre-mer".
Les zones les plus touchées sont les grandes régions céréalières, maraîchères ou viticoles que sont le nord de la France, le Bassin parisien, le Sud-Ouest, l'amont du Rhône et la Martinique.
"Seuls 7 % des points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans des régions peu agricoles ou à agriculture peu intensive", soit le quart sud-est de la France et l'Auvergne, écrit le Commissariat.
LE SEUIL DE POLLUTION DÉPASSÉ DANS 63 SECTEURS SUR 176
En 2011, sur les 176 secteurs hydrographiques surveillés en France métropolitaine, 63 présentaient une concentration moyenne annuelle supérieure à 0,5 microgramme par litre, soit le seuil au-delà duquel l'eau est jugée "impropre à la consommation humaine". En outre-mer, sept secteurs sur 12 dépassaient ce seuil.
Dans les zones de grandes cultures comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes par litre, seuil au-delà duquel l'eau est "impropre à la fabrication d'eau potable". Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18 % des points de mesure, précise le Commissariat.
LES NAPPES SOUTERRAINES PARTICULIÈREMENT POLLUÉES EN OUTRE-MER
Les nappes souterraines semblent, elles, moins contaminées que les cours d'eau, et en 2011, quatre des 176 aquifères surveillés présentaient une concentration totale supérieure à 0,5 microgramme, notamment la nappe de Beauce ou dans le Vaucluse.
En dehors des nappes sous couverture argileuse ou de montagne qui sont les plus préservées, "le reste du territoire montre une contamination généralisée des nappes, même si elle reste majoritairement faible avec des concentrations inférieures à 0,1 microgramme par litre", écrit le CGDD. La situation est bien moins bonne en outre-mer, et notamment en Martinique où 70 % des nappes dépassaient le seuil de 0,5 microgramme.
AFP
"Seuls 7 % des points en sont exempts. Ils sont majoritairement situés dans des régions peu agricoles ou à agriculture peu intensive", soit le quart sud-est de la France et l'Auvergne, écrit le Commissariat.
LE SEUIL DE POLLUTION DÉPASSÉ DANS 63 SECTEURS SUR 176
En 2011, sur les 176 secteurs hydrographiques surveillés en France métropolitaine, 63 présentaient une concentration moyenne annuelle supérieure à 0,5 microgramme par litre, soit le seuil au-delà duquel l'eau est jugée "impropre à la consommation humaine". En outre-mer, sept secteurs sur 12 dépassaient ce seuil.
Dans les zones de grandes cultures comme le Bassin parisien, le Sud-Ouest et le nord de la France, certains secteurs dépassent les 5 microgrammes par litre, seuil au-delà duquel l'eau est "impropre à la fabrication d'eau potable". Plus de 20 pesticides différents ont été décelés sur 18 % des points de mesure, précise le Commissariat.
LES NAPPES SOUTERRAINES PARTICULIÈREMENT POLLUÉES EN OUTRE-MER
Les nappes souterraines semblent, elles, moins contaminées que les cours d'eau, et en 2011, quatre des 176 aquifères surveillés présentaient une concentration totale supérieure à 0,5 microgramme, notamment la nappe de Beauce ou dans le Vaucluse.
En dehors des nappes sous couverture argileuse ou de montagne qui sont les plus préservées, "le reste du territoire montre une contamination généralisée des nappes, même si elle reste majoritairement faible avec des concentrations inférieures à 0,1 microgramme par litre", écrit le CGDD. La situation est bien moins bonne en outre-mer, et notamment en Martinique où 70 % des nappes dépassaient le seuil de 0,5 microgramme.
AFP